ANNE HIDALGO
Maire de Paris
Membre du Parti Socialiste depuis 1994 et première adjointe de Bertrand Delanoë de
2001 à 2014, Anne Hidalgo est maire de Paris depuis les élections municipales de 2014.
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Position dans la controverse
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L'ère du scientifique / L'ère du politique
Dans une volonté de poursuivre la politique urbaine enclenchée sous Bertrand Delanoë, elle est aujourd’hui le moteur de la décision de piétonniser les berges de Seine. La Maire de Paris juge la voiture “polluante et encombrante” et trouve que celle-ci a façonné les villes de telle sorte que l’individu n’est plus le centre des préoccupations. Elle dit vouloir renverser ce paradigme et affirme : “On ne peut pas être la ville de la COP21 et considérer qu’il ne faut pas changer la mobilité à Paris” malgré l’avis de ceux qui “restent accrochés au monde d’hier”. Anne Hidalgo est, par ailleurs, présidente de C40, le réseau de villes mondiales visant à lutter contre le dérèglement climatique.
L'ère du subjectif
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Anne Hidalgo est très attachée au projet de fermeture des voies sur berge, qu’elle défend jusqu’au bout, malgré la décision du Tribunal administratif du 21 février 2018 qui annule la décision de la fermeture à la circulation automobile des voies. Face à cette décision la maire compte faire appel et décide de fonder l’arrêté qui prend la décision de fermeture des voies non plus sur des objectifs de réduction de pollution mais sur la volonté de préserver le patrimoine ainsi qu’assurer une qualité de vie.
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Légitimité :
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Elle a été élue Maire de Paris
Positionnement :
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Elle à l’initiative du projet
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Elle soutient une politique de réduction de l’emprise de la voiture et d’amélioration des conditions de vie des parisiens
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Elle veut rendre les voies sur berges aux piétons
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Engagée dans la COP21 et le C40
Stratégie de communication :
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Réseaux sociaux
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Apparitions publiques
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Très active sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook) sur le sujet, elle répond notamment à la décision du tribunal administratif avec un post Facebook.
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Présente à la manifestation du 10 mars, elle déclare « nous savions tous que cela allait être difficile », car il faut « changer nos habitudes de vie ».
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Elle souligne que « le retour des voitures aurait des conséquences graves » et que son engagement est un engagement sur le temps long, qui ne peut pas s’aligner de fait avec l’urgence ou la polémique qui voudraient « nous faire reculer ».
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Elle rappelle également que l’argument de santé n’est pas négligeable, que celle-ci doit être toujours plus prise en compte, car la santé, « cela ne se négocie pas ».
Son positionnement est également très relayé et discuté dans les journaux.
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Acteurs liés :
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Mairie de Paris
Serge Orru - Travaille avec
Célia Blauel - Travaille avec
Christophe Nadjowski - Travaille avec
Valérie Pécresse - S’oppose à
Les Médias - Utilise et est utilisée par eux
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